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Baleines à tribord cap sur Saint Martin !
Une nurserie pour les cétacés ...”
Comme chaque hiver, les grands mammifères marins sont de retour dans nos eaux. Ces géants des mers font chaque année le voyage depuis le grand nord pour se reproduire, et le plateau sous-marin peu profond situé entre Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Anguilla est particulièrement fréquenté par les mères qui viennent mettre bas.

Quelques chanceux ont pu observer des baleines, dauphins et autres cachalots ces dernières semaines en se promenant en bateau autour de nos îles. Le spectacle est toujours majestueux et il devient magique lorsque les mères sont accompagnées de petits (déjà bien imposants !). Au total, neuf espèces de mammifères marins ont été recensées par les scientifiques autour de Saint-Martin, les plus couramment observées étant la baleine à bosse (qui fait d’impressionnants sauts), les dauphins (commun, tacheté et grand dauphin) et les globicéphales. Des orques et des cachalots ont également été identifiés à plusieurs reprises au large de nos côtes.

Tous ces mammifères vivent le reste de l’année dans les eaux froides du nord, plus riches en planctons et petits organismes dont se nourrissent les mammifères. L’hiver, les mères viennent mettre bas dans les Caraïbes dans des eaux peu profondes. Les animaux sont présents autour de nos îles entre décembre et mai, mais nous sommes actuellement dans la période la plus propice aux observations. D’après Romain Renoux de la réserve naturelle, le plateau situé entre Saint-Martin, Saint-Barth et Anguilla est "une véritable nurserie" car les eaux y sont chaudes et peu profondes.

21 espèces recensées dans les Antilles françaises

Des études scientifiques sont régulièrement menées pour recenser les populations de mammifères marins qui fréquentent nos régions et en apprendre davantage sur leurs routes de migration. Au mois de mars, la réserve naturelle va mener en partenariat avec les îles voisines (Anguilla, Saba, St Eustache, Saint-Barthélemy et Sint-Maarten) une mission de suivi de ces espèces. Cette étude sera pilotée par l’agence des aires marines protégées dans le cadre du sanctuaire marin Agoa, dont fait partie la réserve naturelle. Plusieurs secteurs d’étude vont être définis et les scientifiques vont mener dans ces zones des observations visuelles et acoustiques. Une deuxième phase de l’étude sera menée au mois d’octobre prochain.

En cas d’observation d’un ou plusieurs individus, la réserve rappelle qu’il ne faut en aucun cas s’approcher à moins de 100 mètres et ne pas couper la route des mammifères. Ces animaux sont en effet très sensibles et la présence de bateaux pourrait perturber leur comportement. Profitez donc du spectacle à bonne distance si vous avez la chance de croiser ces animaux majestueux lors d’une balade en bateau... C’est dans nos eaux que les baleines à bosse viennent s’accoupler, mettre bas et élever leurs petits. Elles y sont d’autant plus en sécurité que la France vient d’ériger les eaux des Antilles françaises en sanctuaire baleinier.

Pendant quelques semaines encore, les observateurs patients vont pouvoir profiter de ce fabuleux spectacle que constitue le ballet des baleines à bosse. Arrivées, comme chaque année, en février, elles ont frayé pendant plusieurs semaines. D’autres, qui avaient flirté et un peu plus l’année précédente ont mis bas. Cette année encore, des dizaines de baleinaux sont nés dans nos eaux et vont entreprendre, avec leurs mères, le périple de plusieurs milliers de kilomètres qui les emmènera vers les eaux froides et nouricières du Canada. Agoa, la déesse de la mer dans la mythologie amérindienne, veillera sur eux.

Agoa, c’est justement le nom qui a été donné au sanctuaire pour les mamifères marins que la France vient de créer dans nos eaux. Cette création a été officiellement annoncée début octobre dernier, en Jamaïque, lors de la réunion des parties à la Convention de la mer régionale des Caraïbes. C’est d’ailleurs Ferdy Louisy, en sa qualité de vice-président de l’Agence des aires marines protégées, qui a été chargé de divulguer cette nouvelle.

Un sanctuaire de 138 000 km²

Bonne nouvelle, évidemment. Pour se livrer à ces opérations essentielles que sont les ébats amoureux et l’enfantement, les cétacés ont besoin de quiétude. Agoa est là pour la leur délivrer, mais pas seulement. D’une surface de 138 000 km² soit la quasi-totalité de la zone économique exlusive (ZEE) de la France aux Antilles — ce sanctuaire va permettre de renforcer la protection d’espèces menacées, comme le cachalot, la baleine à bosse ou le rorqual, de veiller à une gestion durable de leurs habitats et d’assurer leur prise en compte dans le développement des activités humaines.

Certes, la chasse à la baleine n’est plus pratiquée dans les eaux françaises. Mais certains de nos voisins votent régulièrement en faveur de cette chasse. Et d’autres menaces sont apparues sur les mammifères marins, espèces écologiquement fragiles : augmentation du trafic maritime, nuisances sonores, pollution de l’environnement marin, dégradation des habitats et développement incontrôlé du « whale watching ». Le but du sanctuaire est d’assurer la conservation des mammifères marins, dans le cadre d’une coexistence harmonieuse avec les activités humaines. Au sein d’Agoa, des dispositions seront donc prises pour supprimer ou réduire les effets négatifs des activités ayant un impact sur le bien-être des mammifères marins ou sur l’intégrité de leurs populations.

21 espèces de cétacés

La mer des Caraïbes constitue une aire privilégiée pour les mammifères marins, dont les cétacés. 21 espèces, sur 28 recensées dans la région, sont présentes dans les eaux des Antilles françaises. On y rencontre aussi bien des cétacés à fanons — baleine à bosse ou rorquals — que des cétacés à dents, comme les cachalots et les diverses espèces de dauphins. Les six espèces les plus fréquemment rencontrées sont le cachalot, la baleine à bosse, le dauphin tacheté pantropical, le grand dauphin, le pseudorque et le globicéphale tropical.

Des jumelages entre sanctuaires

Le sanctuaire ayant vocation à être étendu aux autres Etats de la Caraïbe qui souhaiteraient rejoindre l’initiative, afin de pouvoir prendre en compte les couloirs de migration et aires de répartition des cétacés, dont les populations sont communes à plusieurs pays. A cet égard, les délégations des Antilles néerlandaises, de la République Dominicaine et des Etats-Unis ont offert leur collaboration lors de l’annonce de la création d’Agoa, via des jumelages entre sanctuaires.

Une espèce migratoire

Espèce migratoire, la baleine à bosse de l’Atlantique nord effectue de longs déplacements entre les zones d’alimentation — de la Nouvelle Angleterre (USA) à l’Islande — et les eaux de reproduction de la Caraïbe. Elle s’alimente l’été dans les eaux froides, en une période de l’année propice au développement du plancton, du krill et des bancs de petits poissons.

La population de baleines à bosse de l’Atlantique Nord se reproduit dans les eaux tropicales de la Caraïbe de décembre à mai. La femelle fécondée, remonte en fin de saison des amours, avec ses congénères pour s’alimenter dans les eaux froides. L’hiver suivant, elle revient mettre bas son petit, un seul en général. A 2 ou 3 mois d’existence, ce petit entame, aux côtés de sa mère, sa première migration vers le Nord.

Les baleines à bosse ne s’alimentent pas sur les aires de reproduction, puisant sur leurs réserves de graisse accumulées sur les zones d’alimentation.

Extrait d’: A la découverte des cétacés des Antilles (PLB Editions).

Il était une fois… Quill

Recueillir des données sur les baleines est un travail merveilleux, mais difficile. Leur identification, par exemple, est un vrai casse-tête. L’équivalent de l’empreinte digitale de la baleine à bosse, c’est sa nageoire caudale : les stries qui y figurent sont uniques. Réussir une photo de la caudale d’une baleine à bosse permet donc de l’identifier. Chaque année, des centaines de photos d’identification sont réalisées en Guadeloupe et intégrées dans le réseau. A l’heure actuelle, on estime que 5 000 des 10 000 baleines à bosse qui fréquentent les eaux d’alimentation sont identifiées.

Mais pour connaître le déplacement d’une baleine, il faut qu’elle soient identifée à nouveau sur un autre secteur. Et c’est très rare : il n’existe, à l’heure actuelle, que 9 données de réobservation entre les zones de reproduction des Petites Antilles et les zones d’alimentation de l’Atlantique nord, dont deux concernent la Guadeloupe.

Quill est le sujet de l’une de ces données. La photo d’une caudale prise en 2004 en Guadeloupe et intégrée dans le réseau a permis d’identifier Quill, une femelle de 25 ans, dont plusieurs autres photos avaient été réalisées depuis 1982 sur les zone d’alimentation, plus précisément au Canada. Quill, manifestement, a profité au mieux de l’une de ses escapades tropicales : elle a en effet été observée avec un baleineau.

L’ autre réobservation entre la Guadeloupe et les zones d’alimentation a été réalisée le 7 mars 2008 en Côte sous le Vent de la Guadeloupe puis le 14 juin 2008 au nord-est de l’Islande... soit à 6 200 kms de distance.

Signalez tout échouage de mammifère marin

Les eaux de l’archipel sont régulièrement fréquentées par diverses espèces de mammifères marins. Les uns — des dauphins par exemple — sont sédentaires, d’autres (baleines, cachalots…) ne font qu’y séjourner ou y passer. La zone est donc un champ d’études passionnant.

Dans le cadre de ces études, les échouages de cétacés sont des événements importants : les données relevées en ces occasions permettent notamment d’amasser des informations sur les populations ainsi que sur les diverses menaces qui pèsent sur elles. Ces données prennent d’autant plus d’importance que la France a créé, en octobre dernier, un sanctuaire baleinier qui couvre l’ensemble des eaux territoriales et des zones économiques exclusives des Antilles françaises.

Les échouages éventuels doivent donc être signalés, le plus vite possible, au Réseau compétent, constitué depuis décembre 2004, dont la cheville ouvrière est Évasion Tropicale et son fondateur Renato Rinaldi. (06 90 57 19 44, 05 90 92 74 24).

Donnez des renseignements précis : nombre d’animaux, morts ou vivants, taille, dans l’eau ou sur la plage… Ne les touchez pas et, si possible, établissez un périmètre de sécurité. Informez précisémment le réseau sur la localisation exacte de l’échouage.

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