“Du jour de l’an à la fin de l’année, Saint-Barth entretient sans tapage ses galons de paradis VIP. Une réputation amplement méritée par l’îlot caribéen, où sérénité garantie et environnement.
La navette aérienne semble s’être perdue dans toute la palette des bleus: ciel azur, eau céladon marbrée de turquoise. Bleu à droite, bleu à gauche, bleu en dessous et bleu au-dessus, où flottent quelques cumulus à la paresse dodue. Partie de l’île de Saint-Martin, l’escapade dure à peine une dizaine de minutes, mais on croise toute la planète people dans le saphir des cieux: Beyoncé, Demi Moore, Gwen Stefani les ont toutes traversés. Une dizaine de minutes, et c’est alors que Saint-Barth apparaît, émeraude irrégulière ourlée de plages immaculées et ponctuée de toits rouges. D’autres préfèrent aborder par la mer, façon Christophe Colomb en 1492. préservé dessinent un art de Et si la goélette nonchalante a bien entendu droit de cité, vivre à la discrétion très prisée. c’est surtout en méga-yacht que les tycoons des affaires débarquent sur l’île des célébrités.
A la fin des années 50, c’est David Rockefeller qui fond le premier pour ce confetti des Antilles françaises, drainant avec lui toute une bande de jet-setteurs domiciliés du côté de Park Avenue. Trente ans plus tard, Patrick Demarchelier transforme l’île en studio mode à ciel ouvert: les Linda Evangelista, Claudia Schiffer et autre Christy Turlington deviennent des habituées des vingt-deux plages de carte postale et des 27° de température moyenne.
Aujourd’hui, rien ne semble avoir changé: Roman Abramovitch a racheté laPhoto by Mario Sorrenti propriété du milliardaire américain (les 250 invités du nouvel an 2010, avec concert privé de Prince, ne sont pas prêts d’oublier) et Kate Moss figure toujours parmi les fidèles. Mais c’est rarement dans les – quelques – hôtels que milliardaires, top models et autres stars du show-biz en quête de discrétion décident de s’installer. Ce qu’ils cherchent ? La villa privée, à l’abri des regards, avec piscine cobalt, terrasse ombragée où lézarder et vue à couper le souffle. La mission est tout sauf impossible sur ce caillou enchanté. A l’écart du port de Gustavia, où les bateaux se dandinent gentiment face aux vitrines Chopard ou Bulgari, ces adresses confidentielles se comptent par dizaines, cachées sur les 21 km2 de l’île.